dimanche 16 décembre 2007

La terre en danger ?

C'est assez intéressant de voir que les préoccupations des uns et des autres reviennent vers un des éléments de base: la terre.

Une de mes connaissances m'a fait parvenir le lien suivant http://www.dailymotion.com/video/x1ds9p_alerte

Allez-y, je trouve que cela en vaut la peine et cela fait réfléchir.

Cette problématique agricole rejoint la problématique forestière: jusqu'à quel niveau doit-on (peut-on ?) exploiter le sol sans mettre en danger le futur ?

Ces 9 derniers mois m'ont fait toucher du doigt cette problématique du développement durable (la biodiversité sera un autre thème à aborder).

Je parle ici non pas en tant que spécialiste mais à titre personnel comme ex-citadin (20 ans en région parisienne !) qui désormais travaille pour la forêt.

En forêt les cycles "d'exploitation" varient d'environ 15 ans actuellement à plus de 200 ans selon les essences et les sols.

Vu de l'extérieur il semble que le sol a effectivement le temps de se régénérer sur des périodes aussi longues.

Il est clair que, sur certains sols pauvres et si l'on enlève l'apport des rémanents après coupe rase pour faire du bois énergie, cela pourrait engendrer un appauvrissement préjudiciable (notamment à certains endroits dans les Landes).

Par contre j'ai l'impression qu'en Dordogne par exemple, la richesse du sol doit permettre d'exploiter jusqu'à la moindre branche (quand je vois le gâchis des andains cela me fait mal de ne pas valoriser la ressource et quand je vois qu'à d'autres endroits en France on brûle à l'air libre alors qu'on continue de générer du déficit en important du pétrole...)

J'ai été particulièrement ravi que le Grenelle de l'Environnement aide à faire évoluer les mentalités et accélère les prises de conscience (on ne peut pas être d'accord avec toutes les décisions prises mais il faut bien en prendre pour avancer).

Comme je gravite dans les énergies renouvelables depuis 2 ans maintenant je mesure les avancées réalisées.

En tant que constructeur de matériels forestiers j'ai désormais la responsabilité non seulement d'améliorer la productivité et la consommation d'énergie des matériels mais aussi de valider le travail sylvicole réalisé (je ne me substituerai certes jamais aux propriétaires forestiers ni aux entrepreneurs de travaux forestiers).

Les essais réalisés avec la Compagnie des Landes ont été à ce titre très instructifs et je vais continuer à prendre en compte la notion de développement durable pour les futures évolutions.

Bon dimanche

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