vendredi 5 décembre 2008

2008 presque finie...

Deux semaines et demie désormais avant la fermeture de fin d'année.

Je n'ai pas vu le temps passer ! On ne peut pas dire que la vie chez MDC soit monotone !

Nous sommes en train de récupérer un peu du retard accumulé grâce à l'embauche d'un intérimaire coaché par le chef d'atelier et à une ribambelle d'heures supplémentaires.

J'ai une équipe formidable sur laquelle on peut compter. C'est assez rassurant.

Les salariés sont contents mais commencent à fatiguer. Il est temps de recharger les batteries pour tout le monde. Ces quelques jours d'arrêt vont nous faire du bien.

Avant de fermer je vais faire l'inventaire. Deux jours devraient suffire.

Je vais aussi préparer le bilan de 2008 et surtout continuer de préparer 2009 qui ne s'annonce pas forcément au beau fixe mais qui ne devrait pas non plus être aussi catastrophique qu'annoncé.

Je vais rester vigilant et me préparer au cas où...

Bon week-end !

mardi 11 novembre 2008

Dernière ligne droite pour 2008

Il nous reste environ 1 mois et demi jusqu'à la fermeture annuelle fin décembre.

Si tout va bien le chef d'atelier revient la semaine prochaine ce qui va nous permettre de fluidifier la production sans pouvoir hélas rattraper le retard pris d'où une prévision de CA en baisse par rapport aux prévisions du milieu d'année.

Nous allons à son retour essayer de prendre un chaudronnier en intérim ou en CDD car le carnet de commandes nous amène pour l'instant en délai à fin janvier 2009.

Concernant les autres projets cela se passe bien.

Le salarié en contrat de professionalisation avance sur la mise à plat des process et l'assistant technique commence à s'approprier le logiciel de CAO 3D.

Nous devons finaliser prochainement le projet d'achat de la table à oxycouper.

Les tests terrain se poursuivent avec le cover-crop non-stop et je réfléchis à des modifications sur celui-ci et les rouleaux landais.

Je pars dans 1 heure en prospection car malgré tous nos soucis il faut continuer à avancer pour 2009 !

Bonne semaine

mardi 21 octobre 2008

La crise, quelle crise ? (2)

Une petite pause pour décompresser et prendre du recul: j'en ai besoin cette semaine.

MDC subit coup sur coup deux chocs importants:
- accident de travail du chef d'atelier et arrêt concomitant d'un mois pleinement justifié (je croise les doigts pour qu'il ne soit que d'un mois...)
-congés d'une semaine pour raisons personnelles impérieuses de l'assistant technique

Le premier choc nous a plongé dans une pagaille monstre car la totalité de l'organisation de l'atelier dépendait du chef d'atelier.

Je m'en veux de ne pas l'avoir anticipé mais dans une TPE, comme il n'est pas possible de courir 50 lièvres à la fois, j'avais décidé que la modification de l'organisation de l'atelier n'était pas une priorité.

De fait C'EST devenu LA priorité pour Stéphane et moi-même plus rapidement que souhaité...

Nous sommes depuis en pleine remise à plat et réflexion sur l'organisation.

La question de base à laquelle nous sommes en train de répondre est de savoir comment gérer le flux de production (tiens au fait en voilà un bon sujet pour l'Institut Sage !).

En premier lieu il faut savoir qui fait quoi en prenant en compte les compétences du personnel et en gérant les priorités dans le flux. Le renfort de la personne en contrat de professionalisation ne sera pas de trop !

Il faut ensuite dispatcher le travail et gérer le flux d'information entre les différents intervenants: atelier / achats / commercial pour connaître le statut des commandes et leur degré d'avancement. Commencée ? Arrêtée ? Finie ? A livrer ? ...

Bref de quoi s'occuper ! Heureusement en ce moment c'est la saison de la palombe qui fait qu'au niveau commercial c'est un peu plus calme. Ouf !

Donc vous l'avez compris cette semaine en plus du reste je suis assistant technique (plutôt mauvais car on ne remplace pas l'expérience), coordinateur de production (pas vraiment ma formation initiale mais c'est très intéressant).

Heureusement que l'assistant technique, le vrai, a déblayé avant de partir en congés et que je peux compter sur l'ensemble du personnel pour que cela se passe au mieux, chacun m'apportant des informations et leur concours.

Bon pour être honnête, il y a quand même une chose qui se passe moyennement, c'est le retard pris mais comme de toute façon je n'ai pas d'autres solutions il faut faire avec.

J'en suis désolé pour les clients et je les prie de bien vouloir nous excuser mais nous essayons de gérer au mieux les priorités dans ce contexte difficile.

Pour finir sur une note positive, ces évènements vont nous permettre d'améliorer notre organisation et ma connaissance de l'entreprise.

Bonne fin de semaine à tous et hauts les coeurs !

vendredi 10 octobre 2008

La crise, quelle crise ?

Différente de celle de 29, incomparable à celle de 87, pire que celle de 2001... bref une crise comme le monde en connaît depuis toujours mais impossible à ignorer.

Dans ces conditions la question qui se pose à chacun d'entre nous et encore plus à moi en temps que chef d'entreprise est: comment la gérer ? (ou essayer de le faire !)

La première chose est de garder le moral et d'essayer de positiver. Il y a à un moment ou à un autre toujours des raisons d'espérer.

J'essaye de prendre à contre courant l'envie de repli sur soi. MDC continue donc de communiquer, de se différencier, de se faire connaître... avec pour l'instant quelques succès.

Nous avons aussi lancé quelques chantiers de ré-organisation qui vont nous permettre de continuer à améliorer à terme notre qualité et notre productivité.

Nous avons la chance (ou l'avons provoquée ?) de bénéficier d'une subvention du Conseil Régional d'Aquitaine afin de moderniser notre installation: nouvelle scie à ruban (installée), nouvelle table à oxycouper en numérique (en cours de négociation), passage en CAO 3D (en cours de validation) bref de quoi continuer à progresser.

Nous avons recruté un jeune en contrat de professionnalisation (en licence "Gestion des projets innovants" via le CRED) pour nous aider à accélérer la transition de l'optique vers le numérique avec notamment la mise sous informatique de tous nos plans (une parmi ses nombreuses missions).

Comme vous l'avez constaté je refuse pour l'instant de céder à la panique et à la morosité ambiante !

A suivre en fonction de l'évolution des évènements.

dimanche 28 septembre 2008

Institut Sage

Pour avancer il faut échanger !

Cela fait longtemps que je suis convaincu que les échanges sont nécessaires: ils permettent, si l'on accepte la critique constructive, de démultiplier les résultats.

La relation que je souhaite avoir avec mes amis, mes collaborateurs, mes clients, mes fournisseurs... prend en compte cette dimension.

On ne peut pas changer le monde en un coup de baguette magique mais chaque remarque permet de se remettre en question et d'apprendre.
Certes, cela ne va pas toujours forcément aussi vite que je voudrais ou que je souhaiterais, c'est la vie !

Ceci étant posé, vous comprenez pourquoi j'ai accepté de participer au lancement de l'Institut Sage en apportant mon témoignage d'ancien repreneur et de "jeune" chef d'entreprise.

En effet, même s'il est bien secondé, l'entrepreneur reste souvent seul face à ses questions et surtout prend seul les décisions.

Je souhaite que l'initiative de Pascal Houillon permette de briser cette solitude au travers de la création d'un réseau et facilite l'émergence de solutions.

L'idée de Pascal Houillon est assez simple: mettre en relations les entrepreneurs et leurs compétences pour leur permettre de progresser.

Il dit en substance: "L’Institut Sage a pour vocation de favoriser l’échange d’expériences et le partage de compétences, car les dirigeants sont les plus à même de trouver des solutions pour l’entreprise."

http://www.institut-sage.com/Sage_institut/

J'étais cette semaine en ligne avec un ami repreneur et de nos échanges sont nées des solutions applicables à nos business respectifs.

C'est un peu comme cela que je vois ma contribution à l'Institut Sage: l'échange d'expériences.

Il faut fédérer les énergies en ces temps difficiles et cette initiative couplée à celles d'autres (CRA, Caravane des Entrepreneurs...) doit contribuer à la réussite française dans la compétition mondiale (je reviendrai sur le thème de la reprise et le tournant face auquel nous sommes).

Sauf que la réussite française passe aussi par celles de nos TPE et PME et pas uniquement les grands groupes déjà internationaux.

Leurs dirigeants n'ont hélas ! ni forcément le temps, ni forcément les moyens, d'accéder aux flots d'informations existantes pour avancer.

Bon vent donc à l'Institut et à bientôt

lundi 8 septembre 2008

Excellentes nouvelles

Ce samedi, je me suis rendu à la foire forestière de La Lattière (à côté de Saint Aulaye en Dordogne) pour voir fonctionner le Cover-Crop Non-Stop.



photo statique prise dans les Landes

La démonstration a eu lieu le matin et surtout je me suis rendu dans l'après-midi visiter des parcelles.

Pour mémoire le Cover-Crop Non-Stop est un outil forestier qui sert en entretien. L'objectif est de supprimer la végétation concurrente en un minimum de passages, le plus rapidement possible et avec le minimum de casse (qui diminue la productivité).

Ce déchaumeur forestier est l'outil le plus polyvalent puisqu'il est capable de travailler sur tout type de sol, sableux, limoneux, argileux ou équilibré.

Je ne m'attendais pas à de telles performances en un seul passage !


Comme une photo parle plus qu'un long discours, je vous laisse regarder:




A droite le seul et unique passage de l'engin

En productivité le système non-stop fonctionne remarquablement bien et l'entrepreneur qui l'a utilisé en est ravi.

Pour le plaisir une autre photo:


La problématique pour Ménard-Darriet-Cullerier va être de faire connaître les performances du matériel.

Je pense que le bouche-à-oreille va fonctionner rapidement et je vais me charger de communiquer sur le sujet.

mercredi 27 août 2008

Reprise de l'activité...

... si on veut car en fin de compte nous n'avons pas arrété pendant les 3 semaines !

Certes il y avait moins d'activité mais il y avait aussi moins de monde et moins de compétences.

En bref de quoi s'occuper !

Chose promise chose dûe donc revenons à notre aventure dans la Vienne.

Je suis contacté fin 2007 par un prospect pour un cover-crop forestier rigide.

Je prends rendez-vous, super contact, notre produit l'intéresse car il travaille déjà avec un matériel de notre marque mais plus petit.

Nous faisons affaire en janvier 2008 pour une livraison théorique en avril 2008.

Début juillet nous obtenons finalement les pièces manquantes (je vous passe les moultes péripéties pour y arriver ce serait trop long...)

Nous finissons de monter le matériel et arrivons à le livrer très content de nous.

Très content de nous jusqu'à ce que le client nous appelle en nous disant que l'outil ne fonctionne pas.

Diable ! Horreur ! Catastrophe ! Impossible !

C'est un matériel équivalent à celui avec lequel il a travaillé et qui fonctionnait très bien.

D'où cela peut-il venir ?

Nous passons en revue les différents paramètres de travail, de réglages, de... jusqu'à...

Jusqu'à ce que dans le fil d'une conversation téléphonique (au moins la quatrième de mémoire), le client m'indique qu'il avait personnellement modifié le matériel précédent.

Au niveau technique cela revenait simplement à augmenter l'angle des disques de 10°.

Une bagatelle technique sur un petit cover-crop mais beaucoup plus complexe à réaliser sur un Super Lourd Forestier Porté !

Résultat des courses: quelques sueurs froides (beaucoup en fait), des heures de réflexion, un déplacement sur site, la modification dans la journée du matériel et un client finalement satisfait.

Sauvé !

La moralité de cette histoire est: ne jamais considérer qu'un matériel même de notre marque n'est jamais modifié par un client et toujours reposer les questions techniques concernant les réglages !

Cela nous servira de leçon !!

Bonne reprise

mercredi 30 juillet 2008

Repos en vue et nécessaire

L'entreprise a mené tambour battant énormément de projets nouveaux depuis 1 an, l'activité de l'atelier se maintient à un niveau élévé depuis 13 mois... il est grand temps que les congés d'été arrive.

L'équipe est fatiguée, cela se voit, cela se sent et malgré tout ils continuent à assurer. Merci !

La majorité de l'entreprise s'arrète vendredi midi le 1er août pour reprendre le lundi 25.

Compte tenu de l'arrivée de nouveaux, l'atelier restera ouvert avec 4 personnes pendant ces 3 semaines ce qui nous permettra de répondre à certaines urgences.

Il me reste encore à régler la gestion des RTT. En prendre ou ne pas en prendre, telle est la question !

Au niveau administratif nous allons assurer une permanence jusqu'au retour de la secrétaire.

Heureusement cela va être une période plutôt calme.

Je dois vous avouer que j'ai hâte de prendre 15 jours de repos pour recharger les batteries.

Quelques nouvelles du front des nouveaux matériels:

- La location du débroussailleur à disques commence à fonctionner et nous n'avons pas rencontré pour l'instant de soucis majeurs ce qui confirme sa fiabilité. L'utilisation en forêt implique tellement de contraintes que l'on peut être satisfait quand cela se passe de cette manière sur un prototype.

- Le cover-crop non-stop est actuellement en location en Dordogne, j'ai eu l'entrepreneur hier et il est très satisfait de l'outil et du travail. Pas de casse non plus. Ouf !

- Le débroussailleur à rouleaux (rouleau landais pour les initiés) en 2,20m de travail et 4 tonnes fonctionne très bien. L'entrepreneur le tracte avec un 100 CV... Consommation à l'hectare à mesurer.

Tout va bien hormis quelques retards de paiement qu'il faut gérer.

Avant de partir en congés je relaterai notre aventure dans la Vienne... Edifiant.

dimanche 20 juillet 2008

Inflation / prix / marges

Pas un jour sans que ne fluctuent le prix des matières premières !

Fuel, acier, gaz... nous sommes sans cesse soumis à des augmentations (je ne parle pas de variations car la tendance est vraiment à la hausse pour le moment).

Dans ce contexte plusieurs problématiques se posent vis à vis de nos clients et prospects:

- Comment recalculer les prix de revient ?

- A quelle fréquence ?

- Dans quelle proportion faut-il faire évoluer les prix de vente ?

- Quelle est la limite "acceptable" par les clients ?

- Faudrait-il alléger les machines ?

A ces questions j'ai décidé que:

- MDC augmentera ses prix plutôt que de baisser la qualité de son matériel

- MDC répercutera au fur et à mesure les hausses au centime le centime sans pour autant augmenter ses marges car nos clients sont pour l'instant pris entre le marteau et l'enclume

(si nous n'augmentons pas, nous sommes condamnés à disparaître car sans bénéfices nous ne pourrons pas investir pour maintenir et améliorer la compétitivité)

lundi 30 juin 2008

Gestion de l'innovation

L'innovation est un critère essentiel de différenciation pour toute entreprise et tout particulièrement pour Ménard-Darriet-Cullerier.
Sur le marché des matériels forestiers d'entretien et de reboisement, nous sommes un acteur important et c'est une des solutions pour le rester !
L'entreprise a toujours été active dans le domaine, pour preuve les nombreux brevets déposés:

• par M.Darriet: 1923, 1926, 1947, 1954
• par M.Cullerier: 1953, 1954, 1958, 1960, 1967, 1973, 1978,1981
• par M.Ménard-Darriet: 1966
• par l'entreprise Ménard-Darriet-Cullerier: 1997
Depuis le début de l'année nous avons enchaîné les projets innovants (certains n'ont pas pu être breveté hélas mais ils sont quand même protégés...):

- outil tasseur de labour derrière un cover-crop



- débroussailleur combiné, co-breveté avec la société Planfor
(et non toujours pas de photo...)


- cover-crop non-stop


- remorque motrice pour utilisation dans les dunes avec garde au sol importante (matériel réalisé sur-mesure pour l'ONF)


Cette profusion d'innovations me fait souvent dire que je suis à la tête d'une start-up centenaire !
L'innovation est le moteur de l'équipe et nous devons prioriser la multitude d'idées que nous pourrions traiter.
Nous avons en effet encore quelques projets intéressants mais j'ai décidé de retarder ceux-ci de quelques mois pour nous permettre de capitaliser sur l'existant.
L'innovation coûte toujours un peu car il n'est pas forcément possible de répercuter la totalité des frais de R&D (je retiens l'idée de créer un jour une filiale consacrée à ce sujet...).
Heureusement j'ai pu mettre en place des solutions pour amoindrir ces coûts.
Le proche avenir pour MDC est assuré et j'espère que les semaines qui viennent apporteront leur lot de bonnes nouvelles !
A bientôt

jeudi 29 mai 2008

Merci à la loi TEPA

En tant que "jeune" entrepreneur, je remercie le gouvernement et le parlement d'avoir voté la loi TEPA.

Je les remercie notamment d'avoir donné la possibilité à des contribuables soumis à l'ISF de convertir cet ISF en investissement dans les TPE / PME.

Comme vous le savez il y avait 2 possibilités pour les TPE de lever des fonds:
- compléter son apport personnel
- disposer d'un projet solide, voire en béton, passer 3 ou 4 mois à négocier avec sa banque et se porter caution personnelle et solidaire (non, non, je n'exagère qu'un peu... chacun son métier après tout !)

Vous me direz c'est à l'entrepreneur de prendre des risques. Certes ! mais on peut avoir des idées intéressantes et ne pas avoir de fonds pour les mettre en oeuvre ce qui ralentit la vitesse d'exécution et réduit les fenêtres de tir...

Deuxième remerciement pour OSEO d'avoir construit ce site de mise en relations:
http://www.capital-pme.oseo.fr/

J'y ai mis un dossier de présentation de la société MDC et j'ai été en contact d'ores et déjà avec quelques investisseurs.

Vous y trouverez en substance les éléments suivants:
- Mes coordonnées personnelles
- Le montant et les objectifs de la levée de fonds
- Les informations sur la société
- Une présentation de celle-ci avec ses points forts et faibles

Je me suis posé la question d'ouvrir le capital ou pas.

Pourquoi le faire ? Je le fais pour les raisons présentées sur le site OSEO:

- moderniser l'outil de production pour permettre des gains de productivité et de marge

- faciliter le rachat d'entreprises positionnées sur le marché forestier et l'implantation commerciale (une reprise actuellement en cours d'étude)

- renforcer vis à vis des organismes financiers les fonds propres fragilisés par le plan de continuation de 2000

Je vous raconte depuis quelques mois ma vie d'entrepreneur et vous ai présenté un certain nombre des projets que je m'efforce de faire aboutir.

Je pense que l'ouverture de capital et l'apport de liquidités vont me permettre d'accélérer la réalisation de ces projets.

Cela ne va peut-être pas se concrétiser pour cette année mais cela ouvre des perspectives intéressantes pour 2009 !

Il manquait en France de business angels, ce que désormais cette possibilité d'investissement permet.

A bientôt !

dimanche 11 mai 2008

Mai 2028

Cette semaine j'avais plusieurs possibilités de sujet:
- la déduction d'ISF lors de l'investissement au capital de PME
- la commémoration de mai 68
- un exercice de prospective à 20 ans

Je garde le premier sujet pour un prochain post car il y a beaucoup de choses à dire.

Comme tout le monde parle de 68 et de cette vision passéiste de la société, j'ai décidé de prendre le contre pied et de vous parler de mai 2028.

En effet je suis content que 68 ait existé (je suis né en 68 !!) mais j'en ai assez de revenir en arrière, de regarder l'influence de ce que la société française a vécu 40 ans en arrière (autant dire une éternité compte tenu de l'évolution exponentielle de la société...) même si cela a construit le monde de nos parents.

Il faut maintenant se tourner vers l'avenir et le préparer (se préparer ?) !

Comment allons-nous vivre ce début de XXIème siècle ?

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et que pouvons-nous y faire ?

Quels renoncements allons-nous devoir effectuer ?

Comme vous l'avez compris dans mes questions, je pense que ces 20 prochaines années verront un bouleversement radical de nos modes de vie.

Pour apporter un peu de recul au sujet je vous conseille l'écoute de Rue des Entrepreneurs du 26/04:

http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/ruedesentrepreneurs/index.php?id=66926

Personnellement je crois que nos modes de vie vont évoluer vers plus de "proximité" et de "saisonnalité".

Une grande proportion de ce que nous exploiterons et produirons le sera en local car les contraintes énergétiques et écologiques seront prioritaires et impacterons très fortement les prix de vente.

A mon sens la taxe écologique (ridicule actuellement) aura un impact majeur (plus besoin de faire de TVA sociale, une TVA écologique la remplacera naturellement !).

Par ailleurs les coûts logistiques deviendront tellement exorbitant qu'il n'y aura pas d'autres alternatives que de consommer "local" et "en saison".

Fini donc les brins de muguet de Nantes cultivés à grand renfort d'énergie, les tulipes de Hollande, les kiwis de Nouvelle Zélande, les bois tropicaux importés, les productions des antipodes au bas coût de main d'oeuvre...

Fini certainement aussi les voyages à l'autre bout du monde pour un jour ou deux, les déplacements inutiles, la voiture pour aller chercher son pain à 1 km, la maison individuelle hors HQE, le déplacement en voiture dans les villes...

Notre rapport à l'espace et au temps en sera certainement modifié.

Nous ne maîtrisons plus les saisons, ce sont à nouveau elles qui nous guident.

Cette vision du monde impliquera à la fois de relocaliser, plus seulement pour des questions de réactivité ou de qualité, et de vivre en "harmonie" avec les saisons en ne prélevant que le nécessaire (là nous pouvons discuter de ce qui est nécessaire et de ce qui est superflu pendant des années !).

Rendez-vous dans 5, 10, 15 et 20 ans pour en parler...

Merci par avance pour vos réactions.

dimanche 20 avril 2008

D'ici à mi-juin

Dans les cartons nous avons quelques projets intéressants.

J'ai donc décidé de "lever" le pied i.e. stabiliser les projets et ne pas repartir sur de nouveaux défis.

D'ici à mi-juin nous allons atteindre (tout du moins faire notre maximum pour !) les objectifs suivants:
- valider le dépôt de brevet
- livrer un matériel très intéressant techniquement
- faire aboutir le projet du cover-crop non-stop
- finaliser la reprise d'une société complémentaire
- étudier et prendre la décision pour le remplacement de la table d'oxycoupage
- préparer notre participation à Forexpo.

Je reviendrai en détail sur les machines avec descriptif et photos. Dès qu'elles seront fabriquées !

Concernant le dépôt de brevet vous en saurez plus dans... 18 mois. Secret oblige !

Pour la reprise cela avance mais cela prendra certainement plus de temps qu'estimé. Prévisible !

Après avoir changé le chariot élévateur pour un matériel plus adapté à nos besoins (livraison mardi ou mercredi), il est temps de passer à la table à oxycoupage.

Notre bonne vieille table est proche de rendre l'âme, il faut donc réagir rapidement mais pas sans étudier les alternatives: neuf, occasion, à lecture optique, numérique, leasing, crédit ou cash ? A suivre !

Forexpo approche. Cela peut représenter un potentiel de développement important qu'il ne faut pas rater.

Courant mai, il faut préparer les documentations, décider les achats pour accueillir nos clients et prospects.

J'ai déjà réservé le stand et le mobilier et nous avons renouvelé les cartes de visite pour ne pas être en manque. On ne sait jamais !

Je pars mardi en Pologne pour 3 jours en prospection. Je vous en parle à mon retour.

A bientôt

mardi 25 mars 2008

Recherche de la taille "critique"

Cela fait quelques mois que je réfléchis à la taille de MDC.

Je ne sais toujours pas si nous sommes trop petits ou trop grands...

Une chose est certaine: nous avons des moyens financiers trop faibles par rapport aux recherches à faire et aux ambitions que j'ai pour l'entreprise.

Chaque prototype est une avancée technique supplémentaire et la possibilité de nous différencier de certains concurrents plus statiques.

Par contre chaque prototype représente un risque financier important et il faut que j'arbitre en le court terme et le moyen terme sur l'investissement en R&D...

Je pense avoir trouvé à court terme une solution à ce dilemme grâce à OSEO ce qui devrait nous permettre de lancer un nouveau prototype pour Forexpo 2008.

http://www.oseo.fr/votre_projet/innovation

A ce jour nous sommes en train de monter un dossier pour essayer de bénéficier d'une avance remboursable dans le cadre de l'aide au projet innovant ce qui soulagera la trésorerie.

http://www.oseo.fr/votre_projet/innovation/aides_et_financements/aides/aide_au_projet_innovant

Un grand merci à Constance Blaise pour sa disponibilité et ses conseils.

Je suis aussi passé à l'INPI sur Bordeaux pour regarder les brevets en cours et m'informer sur la méthodologie pour déposer un brevet.

Les personnes qui m'ont reçu sont compétentes et pour ne rien gâcher très agréables.

J'ai eu la chance de pouvoir échanger avec Hélène Gros: génial ! J'ai progressé d'un siècle en une demi-heure sur ma connaissance de la propriété industrielle...

Je sais désormais comment déposer une enveloppe SOLEAU, ce que j'ai d'ailleurs fait la semaine dernière.

Je reçois demain un interlocuteur pour un pré-diagnostic de propriété industrielle et je vais en profiter pour lui parler du brevet en cours.

En parallèle vous vous en doutez il faut gérer la production, le carnet de commandes, le personnel, la trésorerie...

Bonne (courte) semaine

jeudi 28 février 2008

Un petit mieux

La trésorerie sort en cette fin février de la zone "critique". Merci à certains de nos clients de nous avoir réglé comme ils l'avaient promis !

Les projets continuent de s'enchaîner à un rythme soutenu et nous allons sortir coup sur coup 2 matériels sur mesure (j'aurais pu écrire prototype mais comme ils fonctionnent cela ne me convient pas).

Le matériel sur mesure est une manière de se différencier de la concurrence et cela permet aussi de faire progresser à la fois les techniques sylvicoles et le savoir-faire de l'entreprise.

Cela présente néanmoins un risque , soit d'avoir sous-estimé le montant du devis, soit d'avoir à modifier le matériel pour l'améliorer par rapport à l'idée de départ.

Si je vous en parle, vous vous doutez que nous sommes en train de vivre les 2 cas en ce début d'année !!

Et, deux affaires sur lesquelles nous devions gagner normalement notre vie se retrouveront finalement avec une marge proche de + ou - 0...

Malgré cela je reste persuadé qu'il faut prendre ce type de risques pour aller de l'avant.

J'ai deux autres projets intéressants mais cette fois-ci je me suis rapproché d'OSEO pour voir s'il était possible d'obtenir avance remboursable ou subvention. RDV est pris pour le 7 ou 10 mars. A suivre...

Au fait le contrôle URSAFF s'est bien déroulé et cela m'a permis de valider certains points sur lesquels j'avais des doutes (par exemple le calcul et le plafond des indemnités de déplacement).

Pour info j'ai été interviewé dans le cadre de la reprise par France Info et je passe à l'antenne (whaou !!!) le 4 mars dans la journée. Je vous mets le lien du podcast dès que possible.

Bonne semaine

mercredi 20 février 2008

Tension sur les règlements

Depuis le début de l'année la trésorerie de MDC se dégrade...

La cause ?

Pour une grande partie les retards de paiement des collectivités !

Ces retards nous impactent soit directement car ils sont clients chez nous soit indirectement car les entrepreneurs qui sont nos clients ne sont à leur tour pas payés.

Résultat des courses: appel au financement des créances publiques via OSEO (possibilité de financer 80% du montant pour environ 7% annuel), augmentation des charges financières et dégradation du résultat.

Je ne sais pas si ces retards viennent des élections à venir ou si les caisses sont vides pour le paiement mais nous le ressentons fortement aussi dans les prises de décision sur les devis en cours.

La situation est paradoxale car la forêt profite d'un essort important (impact bois énergie, bois de construction...) et ce trou d'air me pose un dilemne (maintenant récurrent): faut-il embaucher en prévision de ce qui va arriver ?

A bientôt

samedi 16 février 2008

Vous êtes positif

A tous ceux qui veulent reprendre je confirme qu'il faut un moral à toute épreuve pour faire face au quotidien et préparer le futur de l'entreprise que vous dirigez.

Gérer une entreprise est une responsabilité importante car elle n'engage pas que vous et votre famille mais aussi ses salariés, ses fournisseurs et ses clients !

J'ai discuté jeudi matin avec un futur repreneur, Régis, et je lui souhaite de réussir dans son entreprise.

J'en profite pour le remercier pour cet échange qui m'a permis de prendre du recul.

Comme je l'écrivais sur le blog de Pascal Houillon la préparation à l'après-reprise est un point que je n'avais pas abordé suffisamment.

Je pensais que ma capacité d'adaptation serait suffisante pour faire face à toutes les situations.

Si je regarde dans le rétroviseur, voici les principaux points pour lesquels je ne m'étais pas parfaitement préparé:
- gérer le niveau de marge et la rentabilité globale de l'entreprise (je reviendrais sur le sujet une autre fois)
- trouver des collaborateurs qualifiés en production et les fidéliser
- connaître les procédures sociales en détail
- gérer avec précision les plannings de production et de réparation
- obtenir des financements
- négocier les achats de matière première et essayer d'éviter les hausses successives (toute la question au final est qu'est-ce qui est répercutable au client et est-ce que nos concurrents subissent les mêmes hausses ?)
- gérer la trésorerie et connaître les différentes solutions au financement court terme

Je vous confirme que certaines nuits sont courtes et qu'il m'arrive de me réveiller en pleine nuit en cogitant à un problème particulier.

Heureusement je sais rester... positif ! ;-)

http://yannick.lenagard.free.fr/VousEtesJeune.mp3

A bientôt

mardi 29 janvier 2008

Continuer ou pas ?

Pas de panique, je n'ai pas décider de vendre l'entreprise, simplement je me pose la question de savoir si je vais continuer ce blog.

Pourquoi ?

Non pas parce qu'il est difficile de trouver des sujets mais simplement parce que j'ai l'impression que mes posts vous apportent peu.

Autant "objectif-reprise" a apporté un témoigne relativement intéressant sur le processus de reprise d'entreprise, autant "objectif-entreprendre" ne semble pas avoir trouvé ses lecteurs.

Par ailleurs c'est vrai que mon temps est de plus en plus limité et que je ressens comme du
temps "perdu" ce temps investi pour partager mon expérience.

Je vais me laisser quelques semaines de réflexion avant de prendre une décision définitive...

dimanche 13 janvier 2008

Gestion des plannings

Cela fait maintenant plus de 6 mois que je suis chez MDC et je prends toujours autant de plaisir à travailler avec l'équipe.

La gestion du planning neuf / réparation / pièces / occasion est depuis le début un souci permanent car il est difficile de prévoir, non pas le temps que l'on va passer sur les différentes opérations, mais qui sera présent pour faire le boulot.

Je peux faire confiance à l'équipe en place sauf qu'il arrive des impondérables qu'il faut gérer.

En effet, tout au long de l'année écoulée les personnes en intérim se sont succédées.

La semaine dernière alors que je voulais l'embaucher en CDD ou CDI un des intérims ne s'est pas présenté en début de semaine prétextant être malade et c'est le mercredi où, après avoir cherché à le joindre en direct en vain et avoir appelé l'agence d'intérim, il nous a appelé pour nous dire qu'il ne reviendrait pas car il n'était pas payé assez cher... sic !

L'année dernière fin octobre le spécialiste des girobroyeurs a été arrêté 1 mois et demi pour une hernie.

Avant hier la personne en charge des réparations a eu un accident de voiture (sans gravité pour lui et sa famille fort heureusement) et j'espère qu'il sera présent demain car je me suis engagé sur des délais et s'il ne revient pas, nous ne pourrons pas les tenir... je serais donc contraint d'appeler les clients pour les prévenir du retard.

Cela est mon quotidien et fait partie de la vie du chef d'entreprise !

Bonne semaine